L'aquaforme

Témoignage(s)

Antoine

Je pratique l’aquagym depuis plus de 15 ans. Au départ, j’ai commencé pour accompagner une amie à qui l’on avait recommandé une activité physique et qui n’osait pas y aller seule. J’aime beaucoup l’eau, les bains, et l’idée de pouvoir l’aider m’a décidé à la suivre à la piscine Louis Lumière, à Paris 20e. Elle a fait trois séances… et moi, j’y suis resté huit ans ! J’ai ensuite suivi d’autres cours là-bas, puis j’ai terminé par m’inscrire aux Lilas, au bout de ma rue.

Ce qui me plaît dans l’aquagym, c’est l’ambiance décontractée, relax, sans complexe. On vient comme on est, sans jugement. Personne ne se compare, mais on s’apprécie beaucoup. Ce n’est pas une contrainte ni une obligation : si on vient, c’est pour le plaisir de se retrouver. C’est une façon douce de faire du sport, mais un vrai sport quand même, qui permet d’entretenir son corps, ses articulations et ses muscles, ce qui n’est pas du luxe à mon âge !

Pour moi, chaque séance est un alibi enthousiaste pour bouger, mais aussi un vrai moment de sociabilisation. Avec Robin, on travaille dans une ambiance cool, sympathique, détendue mais efficace. L’horaire tardif en milieu de semaine y contribue, tout comme les lumières tamisées. Robin est dynamique, positif, toujours un mot d’encouragement pour chacune (je conjugue au féminin, car la grande majorité du groupe est composée de femmes !).

Je sens vite le manque quand il y a une pause pendant les vacances, et les reprises sont redoutables… mais indispensables. Pour le moral, c’est presque magique : un vrai shoot de bonheur, la tête qui se vide, comme une petite drogue douce – un peu comme quand je chante. On devrait inventer une Aqua-Chorale-Gym !

Ce n’est pas la performance qui compte : ce n’est ni les JO, ni la compétition. Mais c’est bien plus sportif que le foot ou le rugby devant la télé avec la télécommande à la main ! Ici, tout le monde mérite la même médaille symbolique “Pizza-Couscous-Chocolat”, toutes et tous à égalité. On peut être sportif sans les trois bandes ni les salaires à millions. On est sportif comme lors d’une marche en forêt, d’une partie de cartes ou d’un concours de boules : dans l’effort, la persévérance, le plaisir, le partage… et la sueur que l’on laisse ensuite à la douche.

Le stage

(a suivre)